lundi 29 mars 2021

Le miel de montagne

Les miels de montagne proviennent, comme leur nom l'indique, de régions de moyenne altitude, la mention haute montagne étant réservée aux miels que l'on récolte à une altitude supérieure à 1200 mètres.

Les floraisons sont en général intenses mais brèves, et les récoltes peuvent être aléatoires.

Ces miels polyfloraux sont odoriférants et délicats, suaves et boisés, mais d'une saison à l'autre et d'un massif montagneux à un autre, leur couleur, leur texture et leur saveur peuvent varier. Le miel de montagne possède des caractéristiques différentes selon sa provenance. Il peut être liquide ou crémeux, et sa couleur, souvent caramel, peut varier du jaune pâle au brun. Son arôme complexe de sous-bois révèle un goût corsé, dans lequel on détecte parfois une touche de menthe ou de réglisse. Très réputé, le miel de montagne traduit la richesse botanique d'un environnement encore souvent préservé, marqué par une grande diversité pollinique.

Nos ruchers sont situés dans le Beaujolais vert, à quelques km du Lac des Sapins, en moyenne altitude (650m), loin de toute grande culture. La composition de notre miel peut considérablement varier d'une saison à l'autre et d'une année à l'autre. Notre météo est capricieuse, et les gelées tardives au printemps ne sont pas rares, impactant plus ou moins les floraisons. 

Flore dominante :

pissenlit, fruitiers sauvages, prunelier, aubépine, érable, robinier faux-acacia, tilleul, ronce, trèfle, sapin

vendredi 26 mars 2021

L'appellation miel de montagne



En France

Les zones de montagnes sont définies par arrêté ministériel du 6 septembre 1985. Elles répondent à des caractéristiques précises à savoir l’altitude, un climat rigoureux et de fortes pentes qui interdisent ou rendent onéreuse la mécanisation agricole.

La loi n° 85-30 du 9 janvier 1985 relative au développement et à la protection de la montagne (dite loi montagne) s’efforce de promouvoir une politique de développement, d’aménagement et de protection des zones de montagne. Cette loi s’appuie sur deux principes directeurs : la prise en compte des spécificités des espaces de montagne et le recours à la solidarité nationale pour compenser les handicaps naturels. Elle encourage un développement global durable, permettant un équilibre entre le développement économique (favorisant le maintien et le développement des activités) et la protection des espaces naturels.

Les zones de montagnes sont définies à l’article 3 de la loi et leur délimitation est issue d’un arrêté interministériel du 6 septembre 1985 (chaque zone est délimitée par un arrêté ministériel). Selon les textes en vigueur, en France, une zone de montagne comprend des communes ou des parties de communes caractérisées par :

- soit l’existence, en raison de l’altitude, de conditions climatiques très difficiles qui se traduisent par une période de végétation sensiblement raccourcie ; Les zones montagnes sont situées à une altitude minimum de 700m, sauf pour le massif vosgien à 600m, et les montagnes méditerranéennes (Alpes du Sud) à 800m.

- soit la présence, à une altitude moindre, dans la majeure partie du territoire (au moins 80%), de fortes pentes (supérieure à 20%), telles que la mécanisation ne soit pas possible au nécessite l’utilisation d’un matériel très onéreux ;

- soit la combinaison de ces deux facteurs.

NB : ne pas confondre les zones de montagnes et les zones de massifs : le massif englobe, non seulement les zones de montagne, mais aussi les zones qui leur sont immédiatement contigües : piémonts, voire plaines si ces dernières assurent la continuité du massif.