lundi 12 juillet 2021

Avoir des poules dans son jardin

J'ai des poules depuis une dizaine d'années, et je dois dire qu'elles sont un élément essentiel de mon petit système d'auto-production alimentaire. En effet, elles constituent une source de nourriture non négligeable, puisqu'une poule peut pondre 150 à 300 œufs par an, selon la race. Elles sont aussi de véritables petites usines de recyclage, qui transforment les restes de tables et divers déchets végétaux en fabuleux engrais pour le potager. Elles participent aussi à l'équilibre du petit écosystème du jardin en consommant énormément d'insectes, et les limaces en surnombre. Enfin, les poules sont attachantes, avec chacune leur petit caractère, elles mettent de la vie dans le jardin pour le plus grand plaisir des petits et des grands. Mais comme tous les animaux, les poules ont aussi des besoins spécifiques qu'il faut pouvoir satisfaire.

Tout d'abord, il vous faudra un poulailler. Vous pourrez le construire vous-même, éventuellement avec du matériel de récupération, comme le bois de palette, ou vous pourrez l'acheter, tout dépend de votre budget, de vos qualités de bricoleur, et du temps dont vous disposez. J'avais construit mon premier poulailler en planches de coffrage, il a duré plusieurs années, mais il était lourd et difficile à déplacer. Lorsque j'ai déplacé l'enclos des poules pour le rapprocher de la maison, j'ai donc choisi d'en acheter un, tout simplement parce que ce petit poulailler, qui est en place depuis maintenant plus de deux ans, m'a coûté moins cher que le bois dont j'aurai eu besoin pour en construire un... peu importe le choix que vous ferez, votre poulailler devra remplir quelques critères indispensables:

le but du poulailler est de fournir un endroit abrité et sécuritaire pour vos volailles. Il devra donc être étanche pour permettre aux animaux de se mettre à l'abris en cas d'intempéries. Idéalement, il devra être équipé de perchoirs, car les poules aiment se percher pour dormir. Il devra également être équipé d'une zone pondoir, si possible accessible depuis l'extérieur, pour que les poules viennent y pondre leurs œufs. Et surtout, le plus important, une fois fermé, il doit être parfaitement hermétique aux éventuelles intrusions de prédateurs. Ce point est particulièrement important, car les attaques de prédateurs (renards, fouines, martres, ou même chats ou chiens errants...) sont la première cause de mortalité chez les poules domestiques. Le poulailler vous permettra donc de mettre vos poules en sécurité dans un endroit clos et protégé pendant la nuit.

Deuxième point important: pour les poules, c'est une nécessité biologique de gratter le sol pour y chercher des vers ou des insectes, qui constituent une part importante de leur régime alimentaire. Les poules devront donc avoir un accès à une zone enherbée dans laquelle elles pourront gratter, farfouiller, et manger la verdure qui y pousse. Vous pouvez choisir d'installer un enclos ou une volière autour de votre poulailler, ou laisser aux poules un accès libre à votre jardin, ou à une partie de votre jardin. Pour ma part, les poules ont un petit enclos autour du poulailler où je peux les mettre en sécurité quand mes chiens sont dehors. Cet enclos donne sur une grande partie de mon jardin à laquelle les poules peuvent avoir accès lorsque les chiens ne risquent pas de venir les embêter.

A noter que des poules ayant accès chaque jour à une zone enherbée consommeront beaucoup moins de grain que des poules confinées dans un petit enclos dépourvu d'herbe et d'insectes.

Les poules aiment prendre des bains de poussière pour débarrasser leur plumage des parasites. Elles peuvent prendre ces bains de poussière en creusant directement la terre, pour ensuite se rouler dans les trous qu'elles creusent, mais vous pouvez aussi leur fournir un bac à sable à cet effet.

Enfin, les poules ont besoin d'un abreuvoir, et d'une mangeoire. Vous pouvez trouver dans le commerce spécialisé, des abreuvoirs et des mangeoires avec un réservoirs. Vous pouvez aussi les fabriquer vous-même. Peu importe, du moment que les poules ont toujours de l'eau à leur disposition. Pour la nourriture, il n'est pas forcément nécessaire de laisser du grain en permanence à leur disposition, si les poules ont accès à un parcours herbeux tous les jours. Personnellement, je leur donne une dose de grain tous les jours, elles trouvent ensuite le reste de leur alimentation dans le jardin, le tout complété par les restes de nourriture qui ne vont pas au compost, etc...

Chaque jour, vous devrez passer ramasser les œufs, vérifier l'eau, fermer le poulailler à la tombée de la nuit pour protéger les poules des prédateurs et leur ouvrir le matin. Chaque semaine, il faudra remplacer la litière du poulailler et des pondoirs, et récupérer le fumier que vous pourrez ajouter au compost ou épandre au potager. Particulièrement riches en azote (entre autre), les fientes de poules constituent un excellent engrais pour les plantes potagères.

Les poules sont des animaux sociaux qui ne sont pas faits pour vivre seuls. Veillez donc à toujours avoir au moins deux poules, pour leur bien-être. Les poules n'ont pas besoin de coq pour pondre des œufs, des poules sans coq pondront des œufs non fécondés. Toutefois, je trouve que la présence d'un coq apporte une meilleure cohésion et un certain équilibre au groupe. De plus, avec un coq dans votre basse-cour, vous pourrez avoir la joie de voir naître des poussins, ce qui est toujours un vrai bonheur pour les petits et les grands.

Le choix des poules dépends de plusieurs facteurs. Il existe des poules dites "pondeuses", et des poules dites "de chair". Les pondeuses ont été sélectionnées pour la ponte et produisent donc beaucoup d'œufs. Les poulets de chair ont été sélectionnés pour avoir une croissance rapide avec une grosse production de viande, ils sont destinées à la consommation. Ce qu'on ne sait pas toujours, c'est que toutes ces races sont en fait relativement récentes, et ont été sélectionnées pour répondre aux besoins des élevages industriels. Avant ça, il existait déjà une multitude de races anciennes, parfois locales, avec diverses particularités, sélectionnées pour leurs qualités fermières ou ornementales. Certaines sont à la fois des bonnes pondeuses et des bonnes volailles de chair, comme la Sussex ou la Faverolles, par exemple. Les races naines peuvent également être intéressantes : souvent très ornementales, familières et attachantes, certaines sont aussi de très bonnes pondeuses, d'excellentes couveuses et de très bonnes mères pour élever les poussins. Leurs œufs sont plus petits, mais tout aussi délicieux, et leur petite taille autorise à les élever dans des espaces plus modestes.

On peut acheter des poules auprès des éleveurs professionnels ou en jardinerie, mais très souvent, vous trouverez plutôt de la poule industrielle auprès de ces professionnels. En revanche, sur les marchés aux volailles locaux, dans les foires, sur les brocantes, ou sur les sites de vente comme "le bon coin", vous pourrez rencontrer des particuliers et des amateurs pour vous procurer des volailles de races. Vous pouvez aussi trouver des poules de race sur les expositions et concours avicoles.



lundi 5 juillet 2021

Les problèmes de santé chez les poules

On me pose énormément de questions sur les poules, et notamment sur les problèmes de santé. En attendant un article ou une vidéo plus complète sur le sujet, voici quelques vidéos qui peuvent déjà vous aider dans certaines situations particulières que vous rencontrerez probablement un jour ou l'autre avec votre basse-cour.

  • Lutter contre les poux rouges du poulailler :


  • La mue chez les poules :

  • Poules qui mangent les œufs : que faire ?



vendredi 9 avril 2021

Fiscalité apicole & cotisations

Préambule :

Le but de cet article n'est pas de détailler le sujet de la fiscalité apicole, qui, comme tout ce qui relève de l'administration française, est un sujet complexe, mais de synthétiser autant que possible les informations à destination des nombreux apiculteurs amateurs qui ne détiennent que quelques ruches.

Ces informations ne dispensent pas les apiculteurs de se rapprocher de l'administration fiscale et de la MSA (Mutualité Sociale Agricole) pour obtenir les précisions relatives à leur situation.


Taxes fiscales :

Depuis le 1er janvier 2016, et dès la première ruche, l’apiculteur a l’obligation de tenir un journal de recettes. Les recettes comprennent la vente de tous les produits de la ruche (miel, pollen, propolis, gelée royale, cire), des essaims, des reines ainsi que les produits prélevés pour être donnés ou servant à paiement en nature.

Tout apiculteur dont la moyenne des recettes des trois années précédentes est inférieure à 82 200 € (hors taxes) relève du micro-bénéfice agricole (MBA). Les nouveaux apiculteurs entrent d'office dans cette catégorie.

La déclaration du MBA doit être effectuée annuellement, en même temps que celle annuelle des revenus, en déclaration annexe "Revenus agricoles". La totalité des recettes annuelles doit être mentionnée sur la ligne "Revenus imposables" de la déclaration annexe. 

Pour le calcul du bénéfice imposable, l’administration fiscale ne retiendra comme "bénéfice agricole imposable" que 13% de la moyenne des recettes de l’année et des deux années précédentes en appliquant un abattement de 87%.

Si la part des 13% des recettes est inférieure à 305€, l’apiculteur n’est pas imposé. Dans le cas contraire, le montant du "Bénéfice agricole, régime micro" sera ajouté aux revenus déclarés par ailleurs (salaires, pensions et autres).

Sur l'avis d'imposition :
  • les recettes annuelles déclarées apparaissent sur la ligne : "Recettes agri, régime micro, déclarées"
  • la part des 13 % imposables apparait sur la ligne : "Bénéfices agri, régime micro, imposables"

Cotisations sociales :

Le régime social des apiculteurs est lié à l’Activité Minimale d’Assujettissement (AMA).

L’ AMA est évaluée selon :
  • la Surface Minimale d’Assujettissement (SMA) fixée à 200 ruches (ruches, ruchettes, nucléis)
  • le temps de travail nécessaire à la conduite de l’activité agricole (dont la transformation, le conditionnement et la commercialisation des produits) fixée à 1200 h/an
  • le revenu professionnel
Avant calcul, les niveaux d’assujettissement des apiculteurs sont les suivants :
  • Apiculteur amateur => 1 à 49 ruches => pas de déclarations à la MSA (sauf si vente sur marchés) => SMA théorique inférieure à 0,25
  • Apiculteur cotisant solidaire => 50 à 99 ruches => déclaration à la MSA + cotisation de solidarité => SMA théorique entre 0,25 et 1
  • Apiculteur chef d'exploitation => à partir de 200 ruches => déclaration à la MSA + cotisation de plein droit => SMA théorique supérieure à 1
Les données déclarées pour le calcul de l’AMA peuvent modifier le niveau d’assujettissement :

Le calcul est le suivant : 
  1. nombre de ruches / 200
  2. nombre d'heures de travail / 1200
  3. total des résultats obtenus (si inférieur à 2,25 => apiculteur amateur; si entre 0,25 et 1 => cotisant solidaire; si supérieur à 1 => apiculteur professionnel)
  • Exemple N°1 : un apiculteur possède 42 ruches et effectue 30h de travail pour conditionner et/ou vendre son miel. Selon le calcul ci dessus : 42/200=0,21 - 30/1200=0,025 - 0,21+0,025=0,235 soit inférieur à 0,25 donc apiculteur amateur
  • Exemple N°2 : un apiculteur possède 42 ruches et vend son miel sur les marchés 4h/semaine (x50 semaines), et effectue 20h de travail pour conditionner son miel ce qui nous donne un total de 220h de travail. Selon le calcul ci dessus : 42/200=0,21 - 220/1200=0,183 - 0,21+0,183=0,393 soit supérieur à 0,25 mais inférieur à 1 donc cotisant solidaire même avec moins de 50 ruches


lundi 5 avril 2021

Déclarer ses ruches

Les procédures administratives évoluant régulièrement, les informations contenues dans cet article sont proposées à titre indicatif. Il est conseillé de les compléter en s'informant auprès des organismes compétents : chambre d'agriculture, préfecture, mairie et direction des services vétérinaires du département où sont implantées les ruches.


Tout apiculteur est tenu de déclarer chaque année entre le 1er septembre et le 31 décembre les colonies d’abeilles dont il est propriétaire ou détenteur, en précisant notamment leur nombre et leurs emplacements. Toute colonie doit être déclarée, quelle que soit sa taille (en ruches, ruchettes, ruchettes de fécondation/nuclei). Cette déclaration concourt à une meilleure connaissance du cheptel apicole français et participe à sa gestion sanitaire, notamment face à la menace que représente le parasite Aethina tumida. Elle permet également d’obtenir des aides européennes dans le cadre du Plan apicole européen qui soutient la réalisation d’actions en faveur de la filière apicole française.

Pour qui ?

Les particuliers, les groupements, les associations, les entreprises, propriétaires ou détenteurs de ruches, à des fins de loisir ou à des fins professionnelles, pour la production de miel, d’essaims, de reines et d’autres produits de la ruche. La déclaration est obligatoire dès la première colonie détenue.

Quand ?

Tous les apiculteurs doivent réaliser la déclaration annuelle obligatoire de ruches entre le 1er septembre et le 31 décembre.

Cas particuliers :

  • Les nouveaux apiculteurs doivent réaliser une déclaration de ruches dès l’installation de la première colonie. Si cette première déclaration est réalisée en dehors de la période obligatoire (entre le 1er janvier et le 31 août), il sera nécessaire de renouveler la déclaration en période obligatoire (entre le 1er septembre et le 31 décembre). La réalisation de cette démarche permet l’obtention d’un numéro d’apiculteur (cf. Procédure destinée aux nouveaux apiculteurs ci-dessous).
  • Les apiculteurs qui ont besoin d’un récépissé de déclaration actualisé pour certaines démarches peuvent renouveler une ou plusieurs fois leurs déclarations hors période obligatoire (du 1er janvier au 31 août) en utilisant la démarche en ligne indiquée ci-dessous : il ne sera pas donné suite aux déclarations réalisées par formulaire Cerfa papier pendant cette période. Ces apiculteurs sont tout de même tenus de réaliser une déclaration de ruches en période obligatoire (du 1er septembre au 31 décembre).

Comment ?

La déclaration de ruches est à réaliser en ligne. Cette nouvelle procédure simplifiée remplace Télérucher et permet l’obtention d’un récépissé de façon immédiate. Le numéro d’apiculteur (NAPI) sera demandé lors de la procédure. Les apiculteurs n’ayant pas de numéro NAPI, ou l’ayant égaré, s’en verront attribuer un nouveau de façon immédiate. Cette procédure permet également aux nouveaux apiculteurs d’obtenir leur numéro d’apiculteur (NAPI) de façon immédiate.

Les apiculteurs ne disposant pas d’accès à internet peuvent toujours, en période de déclaration obligatoire uniquement (du 1er septembre au 31 décembre) réaliser une déclaration de ruches par voie postale en remplissant le formulaire Cerfa 13995*04. Le délai d’obtention d’un récépissé de déclaration de ruches est d’environ deux mois à compter de la réception du formulaire par l’administration. Les déclarations réalisées sur papier libre ou sur des anciennes versions du formulaire, portant un numéro de Cerfa différent, ne sont pas recevables.

Procédure :

Démarche en ligne (à privilégier) :

Démarche par voie postale

Attention : il est possible d’utiliser la démarche par voie postale uniquement en période de déclaration obligatoire (du 1er septembre au 31 décembre). Il ne sera pas donné suite aux déclarations réalisées via un formulaire Cerfa papier en dehors de cette période.


Pour les nouveaux apiculteurs :

La déclaration est à réaliser au moment de l’installation des ruches.
  • Si le projet prévoit la vente de produits de la ruche ou la cession de produits de la ruche hors cadre familial, il est nécessaire d’obtenir auprès du Centre de formalités des entreprises de la Chambre d’agriculture de votre département, un numéro SIREN/SIRET (Formulaire cerfa 11922*08). Ce numéro sera nécessaire pour réaliser votre première déclaration.
  • Si les produits de la ruche sont destinés à la consommation familiale, faites directement votre première déclaration. Le numéro NUMAGRIN/NUMAGRIT n’est plus demandé.

vendredi 2 avril 2021

Règles d'implantation des ruchers

 Implantation des ruches - Dispositions du code rural



Partie législative : Articles L. 211-6 à L. 211-9

Art. L. 211-6. - Les préfets déterminent, après avis des conseils généraux, la distance à observer entre les ruches d'abeilles et les propriétés voisines ou la voie publique, sans préjudice de l'action en réparation, s'il y a lieu.

Art. L. 211-7. - Les maires prescrivent aux propriétaires de ruches, toutes les mesures qui peuvent assurer la sécurité des personnes, des animaux, et aussi la préservation des récoltes et des fruits.
  • A défaut de l'arrêté préfectoral prévu par l'article L. 211-6, les maires déterminent à quelle distance des habitations, des routes, des voies publiques, les ruchers découverts doivent être établis.
  • Toutefois, ne sont assujetties à aucune prescription de distance les ruches isolées des propriétés voisines ou des chemins publics par un mur, une palissade en planches jointes, une haie vive ou sèche, sans solution de continuité.
Art. L. 211-8. - Dans le cas où les ruches à miel pourraient être saisies séparément du fonds auquel elles sont attachées, elles ne peuvent être déplacées que pendant les mois de décembre, janvier et février.

Art. L. 211-9. - Le propriétaire d'un essaim a le droit de le réclamer et de s'en ressaisir, tant qu'il n'a pas cessé de le suivre ; autrement l'essaim appartient au propriétaire du terrain sur lequel il s'est fixé.

Partie réglementaire : article R. 211-2

Art. R. 211-2. - Pour l’application des dispositions de l’article L. 211-7, les murs, les palissades en planches jointes, les haies vives ou sèches, sans solution de continuité, doivent avoir une hauteur de deux mètres au-dessus du sol et s’étendre sur au moins deux mètres de chaque côté de la ruche.

Pour connaître la réglementation en vigueur relative à l’installation de ruche sur le lieu de votre futur rucher, rapprochez-vous de votre préfecture et à défaut de votre mairie.



lundi 29 mars 2021

Le miel de montagne

Les miels de montagne proviennent, comme leur nom l'indique, de régions de moyenne altitude, la mention haute montagne étant réservée aux miels que l'on récolte à une altitude supérieure à 1200 mètres.

Les floraisons sont en général intenses mais brèves, et les récoltes peuvent être aléatoires.

Ces miels polyfloraux sont odoriférants et délicats, suaves et boisés, mais d'une saison à l'autre et d'un massif montagneux à un autre, leur couleur, leur texture et leur saveur peuvent varier. Le miel de montagne possède des caractéristiques différentes selon sa provenance. Il peut être liquide ou crémeux, et sa couleur, souvent caramel, peut varier du jaune pâle au brun. Son arôme complexe de sous-bois révèle un goût corsé, dans lequel on détecte parfois une touche de menthe ou de réglisse. Très réputé, le miel de montagne traduit la richesse botanique d'un environnement encore souvent préservé, marqué par une grande diversité pollinique.

Nos ruchers sont situés dans le Beaujolais vert, à quelques km du Lac des Sapins, en moyenne altitude (650m), loin de toute grande culture. La composition de notre miel peut considérablement varier d'une saison à l'autre et d'une année à l'autre. Notre météo est capricieuse, et les gelées tardives au printemps ne sont pas rares, impactant plus ou moins les floraisons. 

Flore dominante :

pissenlit, fruitiers sauvages, prunelier, aubépine, érable, robinier faux-acacia, tilleul, ronce, trèfle, sapin

vendredi 26 mars 2021

L'appellation miel de montagne



En France

Les zones de montagnes sont définies par arrêté ministériel du 6 septembre 1985. Elles répondent à des caractéristiques précises à savoir l’altitude, un climat rigoureux et de fortes pentes qui interdisent ou rendent onéreuse la mécanisation agricole.

La loi n° 85-30 du 9 janvier 1985 relative au développement et à la protection de la montagne (dite loi montagne) s’efforce de promouvoir une politique de développement, d’aménagement et de protection des zones de montagne. Cette loi s’appuie sur deux principes directeurs : la prise en compte des spécificités des espaces de montagne et le recours à la solidarité nationale pour compenser les handicaps naturels. Elle encourage un développement global durable, permettant un équilibre entre le développement économique (favorisant le maintien et le développement des activités) et la protection des espaces naturels.

Les zones de montagnes sont définies à l’article 3 de la loi et leur délimitation est issue d’un arrêté interministériel du 6 septembre 1985 (chaque zone est délimitée par un arrêté ministériel). Selon les textes en vigueur, en France, une zone de montagne comprend des communes ou des parties de communes caractérisées par :

- soit l’existence, en raison de l’altitude, de conditions climatiques très difficiles qui se traduisent par une période de végétation sensiblement raccourcie ; Les zones montagnes sont situées à une altitude minimum de 700m, sauf pour le massif vosgien à 600m, et les montagnes méditerranéennes (Alpes du Sud) à 800m.

- soit la présence, à une altitude moindre, dans la majeure partie du territoire (au moins 80%), de fortes pentes (supérieure à 20%), telles que la mécanisation ne soit pas possible au nécessite l’utilisation d’un matériel très onéreux ;

- soit la combinaison de ces deux facteurs.

NB : ne pas confondre les zones de montagnes et les zones de massifs : le massif englobe, non seulement les zones de montagne, mais aussi les zones qui leur sont immédiatement contigües : piémonts, voire plaines si ces dernières assurent la continuité du massif.

vendredi 15 janvier 2021

Cahier de jardin 2021

Bonjour à tous et bonne année! 

Je vous propose aujourd'hui l'édition 2021 de mon cahier de jardin qui vous avait tant plu l'année dernière.

Ce cahier de jardin vous permettra de consigner toutes les informations importantes de votre saison 2021 au potager.

Il sera un aide-mémoire précieux pour votre prochaine saison, car il est impossible de se souvenir de tout!

Grâce à ce simple outil, vous pourrez améliorer votre potager d’année en année, éviter de reproduire certaines erreurs, et comparer vos résultats d’une saison à l’autre.

En espérant que ce document vous sera utile, je vous souhaite une belle saison au potager, et plein de bons légumes à déguster sans modération!

Télécharger la version numérique gratuite du cahier de jardin


Cette année, pour ceux qui le souhaitent, je propose également une version imprimée de ce cahier de jardin, qui contient quelques bonus, comme des conseils sur les semis, quelques photos, et un court extrait de mon livre :