Objectivement, le miel issu de la décantation des cires d'opercules et bien meilleur !
Les personnes qui aiment et consomment des miels bas de gamme ou tout venant de supermarché ne verront probablement aucune différence. En revanche, les consommateurs avertis à la recherche de la subtilité des saveurs ne s'y laisseront pas prendre.
Comment se fait-il qu'il y ait une telle différence ? Comment oser prétendre que le miel issu d’une même ruche puisse avoir deux goûts différents ?
La réponse est très simple : un miel issu de la décantation (exemple => cires d’opercules), n’a pas subi de phénomène d’oxydation lié à l’emprisonnement de milliers de bulles d’air lorsque le miel, arraché des alvéoles, vient percuter la paroi de l’extracteur. Certes, les plus grosses bulles éclateront très rapidement et justement, ce sont elles libèrent une grande partie des effluves. D’ailleurs, il n’y a qu’à sentir ce phénomène dans une miellerie au travail.
A l’inverse, si on ne faisait que désoperculer les rayons de miel à la main (c’est à dire au bon vieux couteau et non pas à la machine), pour les laisser s’écouler lentement, nous ne percevrions pas autant de senteurs dans la miellerie. Tout simplement parce que ces centaines de milliers de bulles d’air n’auront pas eu lieu d’être !
C’est ainsi qu’un miel d’écoulement ou de décantation bat à plates coutures un miel extrait, quand on compare les goûts et saveurs en bouche.
Malheureusement, un miel de décantation est non seulement très long à produire, mais il requiert de la place, énormément de place quand on a plusieurs hausses à récolter.
C’est ici qu’entre en jeu le pressoir à miel, qui permet, en pressant les rayons de cires remplis de miel, d'obtenir l'écoulement du précieux nectar avec un minimum de bulles d'air, bien plus rapidement que si on avait laissé le miel s'écouler par gravité.
Pour en savoir plus, n'hésitez pas à visionner la vidéo :
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